‏ Psalms 10:17

CONTINUATION DU PSAUME 9

INSCRITE DANS L’HÉBREU SOUS LE NUMÉRO 10.

20. Comme l’Antéchrist ou l’homme de péché s’élèvera, croit-on, jusqu’à un tel degré de vaine gloire, déploiera un tel pouvoir sur tous les hommes et sur les élus de Dieu, que plusieurs auront la faiblesse de croire que Dieu ne s’intéresse plus aux hommes ; le Prophète, après un Diapsalma, exprime en quelque sorte les gémissements et les plaintes que soulève le retard du jugement. « Pourquoi dit-il, pourquoi, Seigneur, tant vous éloigner a ? » Et aussitôt l’interrogateur, comme s’il avait une illumination soudaine, ou comme s’il n’eût demandé ce qu’il savait bien que pour nous l’apprendre, ajoute : « Vous vous dérobez dans le temps propice, dans la tribulation » ; c’est-à-dire, vous vous dérobez à propos, et vous suscitez la tribulation pour attiser dans les cœurs le désir de votre avènement ; plus est longue la soif qui les dévore, et plus agréable sera la source de vie. Aussi le Prophète a-t-il pénétré la cause de ces retardements, quand il dit : « L’orgueil du méchant est un stimulant pour le pauvre ». C’est chose incroyable et vraie néanmoins, que la vue des pécheurs embrase les petits d’une vive ardeur, de sainte espérance qui les porte à une vie meilleure. La même raison mystérieuse a fait permettre à Dieu qu’il y eût des hérésies. Tel n’est pas sans doute le dessein des hérétiques, mais la sagesse de Dieu sait tirer avantage de leur perversité, elle qui crée et qui règle la lumière, qui règle seulement les ténèbres b, afin qu’en les comparant à la lumière, on trouve celle-ci plus gracieuse, comme en face de l’hérésie on se trouve plus heureux de rencontrer la vérité. Cette comparaison fait découvrir dans le monde les hommes d’une vertu éprouvée, que Dieu seul connaissait.

21. « Ils se prennent dans les pensées qu’ils enfantent » ; c’est-à-dire que leurs pensées perverses deviennent des liens qui les enchaînent. Mais pourquoi des liens ? « Parce que le pécheur est loué dans les desseins de son âme c ». Les paroles de la flatterie garrottent l’âme dans ses péchés ; car on se plaît à faire ce qui, non seulement ne laisse à craindre aucun blâme, mais attire les applaudissements. « Et parce que l’on applaudit à celui qui fait le mal ; les coupables sont enlacés dans les pensées qu’ils enfantent ».

22. « L’impie a irrité le Seigneur ». Ne félicitons point l’homme qui prospère en cette vie, dont les fautes demeurent sans vengeance, et rencontrent l’applaudissement. C’est là le plus grand effet de la colère divine. Il faut qu’un pécheur ait bien irrité Dieu, pour être ainsi traité, pour ne point ressentir le châtiment qui corrige. « Il a donc irrité le Seigneur, qui, dans sa grande colère, ne le recherchera point d ». La colère de Dieu est à son comble quand il ne recherche plus nos péchés, qu’il paraît les oublier, n’y faire aucune attention, et qu’il permet que l’impie arrive à la richesse et aux honneurs, par la fraude et les forfaits c’est ce que nous verrons surtout dans l’antéchrist, que les hommes croiront heureux jusqu’à le prendre pour un Dieu. Mais la suite du psaume va nous montrer combien cette colère de Dieu est redoutable.

23. « Dieu n’est point en sa présence ses voies sont toujours souillées e ». Celui qui a goûté les vrais plaisirs et les joies de l’âme, comprend combien il est malheureux d’être privé de la lumière de la vérité. Si la privation des yeux du corps, qui nous dérobe cette lumière du jour, est regardée comme une grande calamité parmi les hommes, quel ne sera point le malheur d’un homme qui prospère dans ses péchés, jusqu’à n’avoir plus Dieu en sa présence, et ne marche que dans des voies souillées, c’est-à-dire que ses pensées et ses desseins sont criminels ? « Vos jugements ne sont plus rien à ses yeux ». L’âme qui a conscience de sa culpabilité, et qui ne se voit point châtiée, s’imagine que Dieu ne la juge point ; et ainsi les jugements du Seigneur ne sont plus devant ses yeux, ce qui est pour elle une terrible damnation. « Il se rendra maître de ses ennemis f ». Car on croit qu’il vaincra tous les rois, et régnera seul sur la terre ; et même saint Paul qui nous l’annonce, va jusqu’à dire : « Il s’assoira dans le temple de Dieu, et s’élèvera au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, et adoré g ».

24. Et comme il est livré aux convoitises de son cœur, et destiné aux dernières vengeances, voilà que par de criminels artifices il va s’élever au comble de cette gloire vaine et futile, et à la domination. De là vient que le Prophète ajoute : « Il a dit dans son cœur : À moins de faire le mal, je ne passerai point de race en race h », c’est-à-dire, mon nom et ma gloire ne s’en iront pas d’âge en âge à la postérité, si la ruse du mal ne me fait acquérir une telle domination que les siècles futurs ne puissent en garder le silence. Car l’esprit pervers qui ne connaît pas le bien, qui est étranger aux lumières de la justice, cherche par des actions criminelles à se frayer le chemin d’une renommée si éclatante, qu’elle retentisse dans les siècles. Et ceux qui ne peuvent se signaler par le bien, veulent au moins se rendre fameux par le crime, et répandre au loin leur renommée. Tel est, je crois, le sens de ces paroles : « Ce n’est que par le mal que je passerai de génération en génération ». On peut encore appliquer ces paroles à l’homme dont l’esprit vain et plein d’erreur ne croit pouvoir passer de cette vie mortelle à la vie éternelle que par la voie du crime. C’est ce qui est rapporté de Simon i, qui croyait pouvoir s’élever au ciel par les coupables artifices de la magie, et passer de la nature humaine à la nature divine. Faut-il s’étonner maintenant que cet homme de péché, qui doit personnifier en lui-même toute la malice et toute l’impiété, dont tous les faux prophètes n’ont donné que l’ébauche, qui aura le don des miracles au point de séduire les justes, s’il était possible, aille jusqu’à dire en son cœur : « Je ne puis que par le mal être fameux d’âge en âge ? »

25. « Sa bouche est pleine de blasphèmes, d’amertume et de fourberie j » C’est en effet un horrible blasphème, que d’aspirer au ciel par d’aussi coupables artifices, et de prétendre à la vie éternelle, avec de semblables mérites. Aussi n’est-ce que sa bouche qui est pleine de ce blasphème ; car sa prétention ne peut aboutir, et ne demeurera dans sa bouche que pour sa perdition, de lui qui osait bien se promettre le ciel au moyen de cette amertume et de cette fourberie, c’est-à-dire au moyen de cette exaltation, et de ces embûches qui lui gagnaient la foule. « Sous sa langue est le travail et la douleur ». Nul travail n’est plus pénible que l’injustice et l’impiété ; et ce travail engendre la douleur, parce qu’il est non seulement sans profit, mais encore nuisible. Travail et douleur qui caractérisent ce langage : « Ce n’est que par le mal que je puis passer d’âge en âge ». Aussi est-il dit que cela est « sous sa langue », et non dans sa langue, parce qu’il renfermera ces pensées dans l’intérieur de son âme, et tiendra aux hommes un tout autre langage, afin qu’on le regarde comme le champion du bien et de la justice, et même comme le Fils de Dieu.

26. « Il se met en embuscade avec les riches k ». Quels riches, sinon ceux qu’il comblera des biens de ce monde ? Il se mettra donc, est-il dit, en embuscade avec eux, parce qu’il fera ostentation de leur faux bonheur pour tromper les hommes ; et ceux-ci, pris du désir, fatal d’acquérir de semblables richesses, négligent les biens éternels et tombent ainsi dans ses pièges. « Il veut tuer l’innocent dans l’obscurité l ». Par « obscurité » il entend, je crois, l’état de l’âme qui discerne à peine ce qu’il faut désirer, de ce qu’il faut fuir ; et tuer l’innocent, c’est amener au péché celui qui était sans tache.

27. « Ses yeux sont en arrêt sur le pauvre ». Car il s’attache principalement à poursuivre les justes, dont il est dit : « Bienheureux ceux qui sont pauvres de gré, car le royaume des cieux leur appartient m ». Il les « épie en secret, comme le lion en sa bauge ». Il appelle lion dans sa bauge, celui qui emploie la violence et l’artifice. La première persécution de l’Église fut violente, car alors on contraignait les chrétiens à sacrifier, par la proscription, les tourments et la mort l’autre persécution soulevée par les hérétiques et les faux frères, et qui dure encore, est caractérisée par l’artifice ; la troisième et la plus dangereuse sera celle de l’antéchrist, qui sera caractérisée par l’artifice et par la violence. Il aura la force par l’empire, et l’artifice de la séduction par les prodiges. La violence est précisée par cette expression, « dans sa bauge ». Les paroles suivantes nous expriment le même sens, mais dans l’ordre inverse : « Il tend des embûches pour enlever le pauvre ». Voilà bien la ruse ; et « pour le ravir après l’avoir attiré », marque la violence ; car « l’attirer » nous montre qu’à force de le tourmenter, il parvient à s’assujettir l’homme pauvre.

28. La suite répète encore ce qui vient d’être dit : « Il l’humiliera dans un piège », c’est la ruse. « Il s’inclinera et tombera, quand il aura les pauvres sous sa domination n », c’est la violence. Le piège désigne bien les fourberies, et la domination indique évidemment la terreur. « Il humiliera donc le pauvre dans son piège », dit avec raison le Prophète ; car plus paraîtront merveilleux les signes qu’il entreprendra d’opérer, et plus les saints d’alors seront méprisés, et tomberont dans l’opprobre ; et comme ils doivent lui résister dans leur innocence et leur justice, il passera pour les avoir vaincus par l’éclat de ses prodiges. Mais à son tour « il s’inclinera et tombera, après les avoir dominés », c’est-à-dire, quand il aura tourmenté par toutes sortes de supplices les serviteurs de Dieu qui lui résisteront.

29. Mais pourquoi sera-t-il abaissé jusqu’à tomber ? C’est qu’« il a dit dans son cœur : Dieu a tout oublié, il a détourné sa face pour ne rien voir à jamais o ». C’est pour l’esprit humain un abaissement et une chute effroyable, de trouver sa félicité dans le crime, et de croire à son pardon, quand il est frappé d’aveuglement, et réservé pour cette dernière et exemplaire vengeance marquée par le Prophète qui s’écrie : « Levez-vous, Seigneur, mon Dieu, étendez votre main p » : c’est-à-dire, manifestez votre puissance. Il avait dit plus haut : « Levez-vous, Seigneur, et que l’homme ne s’affermisse point, que les peuples soient jugés en votre présence q », c’est-à-dire, dans ce secret que Dieu seul peut pénétrer. C’est ce qui est arrivé quand l’impie est parvenu à ce que les hommes regardent comme un grand bonheur, et que Dieu les a soumis à un législateur, tel qu’ils le méritaient, et dont il est dit : « Etablissez sur eux un législateur, et que ces peuples sachent bien qu’ils sont des hommes r ». Et après ce châtiment juste et secret, il est dit : « Levez-vous, Seigneur, ô mon Dieu, étendez votre main », non plus dans le secret, mais dans la splendeur de votre gloire. « N’oubliez point à jamais les opprimés », comme l’imagine l’impie qui dit : « Le Seigneur a tout oublié ; il a détourné sa tête pour ne rien voir à jamais s. » Car c’est bien nier que Dieu voie à jamais, ou jusqu’à la fin, que dire qu’il ne prend aucun soin des actions des hommes sur la terre. La terre est, en effet, la fin des choses, comme le dernier des éléments, où les hommes travaillent dans un ordre admirable, mais ordre qui leur échappe dans leurs travaux, car il appartient aux secrets du Fils. Donc, au milieu du labeur pénible d’ici-bas, l’Église, comme un navire au milieu des flots et des tempêtes, semble éveiller le Seigneur qui dort, afin qu’il commande aux vents déchaînés et ramène le calme. « Levez-vous, Seigneur, mon Dieu, lui dit-elle, étendez votre main, et n’oubliez point les pauvres sur la terre ».

30. La connaissance du dernier jugement nous a fait dire avec joie : « Pourquoi l’impie a-t-il irrité le Seigneur t ? » De quoi lui a servi de commettre ces forfaits ? « Il disait dans son cœur : Dieu ne les recherchera point. Vous le voyez, Seigneur », poursuit le Prophète, « mais vous considérez le travail et la colère, pour les livrer entre vos mains u ». Prononçons bien ces paroles pour en voir le sens ; une fausse prononciation nous amène l’obscurité. L’impie a dit dans son cœur : « Dieu ne recherchera point les crimes », comme si le Seigneur voyant ce qu’il lui en coûtera de labeur et de peine pour les faire tomber entre ses mains, et dédaignant le labeur comme la colère, pardonne à ces impies, pour ne point prendre la peine de les châtier, ni se troubler par la colère. C’est ce qui arrive souvent aux hommes, qui dissimulent plutôt que de châtier, afin de s’épargner la peine de la colère.

31. « C’est à vous que le pauvre abandonne sa défense v ». Car il n’est pauvre, ou plutôt il n’a méprisé tous les biens passagers de cette vie que pour mettre en vous seul son espoir. « Vous serez le protecteur de l’orphelin w c’est-à-dire de celui pour qui le monde est mort, ce monde qui était son père, qui l’avait engendré selon la chair, de celui qui peut dire : « Le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde x ». Dieu devient un père à de tels orphelins ; et le Sauveur enseigne à ses disciples à le devenir, quand il dit : « N’appelez ici-bas personne votre père y ». Lui-même en donne l’exemple tout le premier, en disant : « Quelle est ma mère, ou quels sont mes frères z ? » C’est de là que certains hérétiques très dangereux ont avoué qu’ils n’avaient pas de mère ; ils n’ont point vu qu’en prenant ces paroles à la lettre, les disciples n’auraient point eu de pères. Car s’il dit lui-même : « Quelle est ma mère ? » il leur donnait cet enseignement : « N’appelez ici-bas personne votre père ».

32. « Brisez le bras de l’impie et du méchant aa », de cet homme dont il est dit plus haut, qu’il se rendra maître de tous ses ennemis. Son bras, c’est sa puissance, à laquelle est opposée cette puissance du Christ, dont le Prophète a dit : « Levez-vous, Seigneur, mon Dieu, étendez votre main ab. On recherchera son péché ; mais lui, ne reparaîtra plus » à cause de ce péché ; c’est-à-dire, on le jugera sur ses crimes, et ces crimes l’auront fait disparaître. Alors qu’y a-t-il d’étonnant dans les paroles suivantes : « Le Seigneur sera roi des siècles et de l’éternité ; nations, vous serez retranchées de la terre qui lui appartient ac ? » Il désigne par nations, les pécheurs et les impies.

33. « Le Seigneur a exaucé le désir des pauvres ad ». Ce désir dont ils étaient embrasés, quand au milieu des angoisses et des tribulations, ils soupiraient après le jour du Seigneur : « Votre oreille, ô Dieu, a entendu que leur cœur était prêt ». Cette préparation du cœur est celle que le Prophète a chantée dans un autre Psaume : « Mon cœur est préparé, ô Dieu, mon cœur est préparé ae » ; et dont saint Paul dit : « Si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons par la patience af ». Par l’oreille de Dieu, nous ne devons rien entendre de corporel, mais cette puissance qui le porte à nous exaucer : et pour ne plus revenir à ce sujet, quand l’Écriture attribue à Dieu ces membres qui sont en nous visibles et corporels, nous devons entendre sa puissance d’action. Car il ne faut rien voir ici de corporel, quand Dieu écoute, non plus le son de la voix, mais la préparation du cœur.

34. « Vous rendrez justice à l’orphelin et au pauvre ag » ; c’est-à-dire à celui qui ne se conforme pas au monde, et qui n’est point superbe. Juger l’orphelin, n’est pas rendre justice à l’orphelin. On juge l’orphelin même en le condamnant, mais on lui rend justice quand on prononce en sa faveur. « Afin que l’homme ne cherche plus à s’agrandir sur la terre ah ». Car ce sont des hommes ceux dont il est dit : « Seigneur, élevez au-dessus d’eux un législateur, afin que les peuples sachent bien qu’ils sont des hommes ai ». Mais celui qu’il est question d’élever en cet endroit sera un homme aussi, et c’est de lui qu’il est dit « Afin que l’homme renonce à s’agrandir sur la terre ». Ce qui arrivera quand le Fils de l’homme viendra juger cet orphelin qui s’est dépouillé du vieil homme et qui a ainsi comme exalté son Père.

35. Les secrets du Fils dont il est beaucoup parlé dans ce Psaume, seront suivis des manifestations de ce même Fils, dont il est quelque peu fait mention à la fin. Mais le sujet indiqué par le titre, en occupe la principale partie. On peut même ranger parmi les secrets du Fils le jour de son avènement, quoique sa présence doive être manifestée pour tous. Car il est dit de ce jour qu’il n’est connu de personne, ni des Anges, ni des Vertus, ni même du Fils de l’homme aj. Or, quel secret est plus impénétrable que celui que l’on dit être dérobé au juge même, non qu’il l’ignore, mais parce qu’il ne doit point le révéler ? Si toutefois quelqu’un veut attribuer ces secrets du Fils, non plus au Fils de Dieu, mais au Fils de David même, dont tout le psautier porte le nom, car tous les Psaumes sont appelés Psaumes de David, qu’il écoute ces paroles adressées à Notre-Seigneur : « Fils de David, ayez pitié de nous ak », et qu’il reconnaisse ce même Seigneur Jésus-Christ dont les secrets ont inspiré le titre du Psaume. Il en est de même de ces paroles de l’Ange : « Dieu lui donnera le trône de David son père al ». Cette interprétation n’est point démentie par cette question du Christ aux Juifs : « Si le Christ est Fils de David, comment David inspiré de l’Esprit-Saint, l’appelle-t-il son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que j’abatte vos ennemis à vos pieds am ? » Cette parole s’adressait à des hommes ineptes qui, dans le Christ dont ils attendaient l’arrivée, ne voyaient qu’un homme, et non point la puissance et la sagesse de Dieu. Dieu donc les formait à croire selon la vérité la plus pure, que le Christ est le Seigneur de David, puisqu’il était au commencement le Verbe, Dieu en Dieu, par qui tout a été fait ; qu’il est aussi le fils de David, puisque selon la chair il est né de la race de David, Le Seigneur ne dit pas que le Christ n’est point fils de David ; mais bien : Si vous êtes certain qu’il est son fils, apprenez encore qu’il est son Seigneur ; ne vous arrêtez pas à voir dans le Christ sa qualité de fils de l’homme, ce qui fait qu’il est fils de David, pour abandonner sa qualité de Fils de Dieu qui le rend Seigneur de David.
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