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1De là je me dirigeai vers le centre de la terre, et j’aperçus un lieu fortuné et fertile, où des arbres poussaient sans cesse des rameaux toujours verts ▼▼Le mont des Oliviers auprès de Jérusalem est encore aujourd’hui couvert d’arbres de divers genres ; des figuiers, des citronniers, des amandiers, des dattiers s’y mêlent à la vigne ainsi qu’aux oliviers auxquels il doit son nom. La vallée maudite est celle d’Hinnom où s’était célébré le culte impie de Moloch. Le feu jouait son rôle dans ces sacrifices humains, aussi cette vallée porte-t-elle le nom de Gehenna, mot qui se rencontre en plusieurs passages du Nouveau Testament ( ; ; ; ).
. Là je vis encore une montagne sacrée, et au-dessous, sur le flanc oriental, une eau qui coulait vers le midi. J’aperçus encore vers l’orient une autre montagne, également élevée, placée au milieu de vallées profondes, mais étroites ▼▼Il s’agit ici de Jérusalem ; nous avons déjà dit que cette ville avait été indiquée comme le centre du monde par de nombreux écrivains et surtout par des Juifs. Voir Buxtorf, Lexicon Chaldaicum, p. 854. La description est d’une exactitude remarquable. La première montagne est celle de Sion ; l’autre placée vers l’Orient, est le mont des Olives, et sa hauteur est en effet à très-peu de chose près la même que celle de Sion (2256 pieds et 2530, selon le voyageur allemand Schubert, Voyages, t. II, p. 521. La vallée étroite qui sépare les deux montagnes est la vallée de Kidron ou de Josaphat.On peut d’ailleurs consulter à cet égard quelques publications récentes et importantes qui décrivent minutieusement la capitale de la Palestine et ses environs :Robinson et Smith : Biblical Researches in Palestine, Londres 1841. 3 vol. 8°; Boston, 1842, 3 vol. 8. Fergusson, Essay on the topography of Jerusalem. — Thrapp, Ancient Jerusalem, a new investigation into history, topography and plan of the city and environs, Cambridge 1855.
2L’eau s’écoulait vers la montagne, du côté de sa partie occidentale ; au-dessous s’élevait une autre montagne. 3Et au pied de cette montagne une vallée étroite, et au milieu d’autres vallées profondes et desséchées vers l’extrémité de ces trois montagnes. Or, toutes ces vallées, qui étaient profondes, mais étroites, se composaient d’un immense rocher, sur lequel un arbre était planté. Et dans mon étonnement j’admirai le rocher et les vallées.
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