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1Le premier vent s’appelle oriental, parce qu’il est le premier. 2Le second, se nomme vent du midi, parce que c’est à ce moment que descend l’éternel, le Béni à jamais. 3Le vent d’occident, s’appelle encore vent de la diminution, parce que c’est de son côté que tous les luminaires célestes s’affaiblissent et descendent ▼▼Hoffmann a dressé un tableau (p. 655) de la concordance des vents tels que les divise le livre d’Enoch, et tels que les indiquent des anciens auteurs (Varron, dans les Questions naturelles de Sénèque, et Aristote, par exemple, Météorologie.) Ainsi le vent sortant de la première porte du sud correspond à l’Euronotus ou au Poivixias, et celui qui sort de la troisième porte de l’ouest à l’Africus ou au Aly.
. 4Le quatrième vent, le vent du septentrion, se subdivise en trois parties ; l’une est consacrée à l’habitation des hommes, l’autre est occupée par des lacs, des vallées, des forêts, des rivières, des lieux couverts de ténèbres ou de neige ; la troisième enfin, est le paradis. 5Je vis sept montagnes ▼▼On ne peut que conjecturer vaguement quelles sont les sept montagnes dont parle ici l’auteur ; il faudrait savoir quelle était l’étendue de ses connaissances géographiques pour décider s’il existait encore des montagnes voisines de la Palestine, ou des cimes plus éloignées, telles que l’Atlas ou le Caucase. D’après le Zend Avesta, sept fleuves arrosent aussi les sept parties du monde ; la grande mer est la Méditerranée, qui était en effet l’étendue d’eau la plus considérable que connussent les anciens Juifs, et qui se trouvait en opposition à la mer Morte et à la mer de Génézareth. C’est aussi le nom que lui donne Moïse (Num. xxxiv, 5-7). Quant au fleuve mentionné en ce verset, Hoffmann et Dillmann supposent avec assez de vraisemblance qu’il faut voir ici le Nil, et qu’au lieu de l’ouest on peut mettre le sud.
plus hautes que toutes les montagnes de la terre, d’où sortent les frimas, les jours, les saisons, et les années y vont et s’y évanouissent. 6Je vis sept fleuves sur la terre, plus grands que tous les autres fleuves ; l’un coule de l’occident à l’orient, et va se jeter dans la grande mer. 7Deux autres coulent du nord à la mer, et vont se jeter dans la mer Érrythrée, vers l’orient. Quant aux quatre autres, deux coulent du nord vers la mer Érythrée, les deux derniers vont se jeter dans la grande mer, là où se trouve un immense désert. 8Je vis sept grandes îles sur cette mer, 2 proche de la terre, cinq dans la grande mer.
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