1 Esd 5
Dénombrement de ceux qui reviennent de Babylone à Jérusalem. Ils y rétablissent le culte de Dieu, et sont enfin obligés d’interrompre pour quelque temps les ouvrages commencés. 1Après cela on choisit les chefs des villes, selon l’ordre des familles et des tribus ▼▼L’auteur de ce livre fait ici une confusion étrange de ce prétendu retour avec celui dont il est parlé dans I Esdr., , qui arriva l’an du monde 3468, sous le règne de Cyrus, plus de dix ans avant que Darius parvint à l’empire.
, afin qu’ils retournassent à Jérusalem avec leurs femmes, leurs fils et leurs filles, leurs serviteurs, leurs servantes et leurs troupeaux. 2Et le roi Darius envoya avec eux mille chevaux pour les escorter et les conduire en paix jusqu’à Jérusalem, au bruit des airs de musique, des tambours et des flûtes. 3Tous les enfants ▼▼Litt. : Tous les frères.
d’Israël étaient ainsi dans la joie, et Darius les fit tous partir avec ses escortes ▼▼Il paraît que ceci est contraire à ce qui est rapporté par Esdras, , 22, où il est dit positivement qu’Esdras eut honte de demander une escorte au roi ; et par le verset précédent du même chapitre, il est évident en effet qu’il n’en eut point.
. 4Voici les noms de ceux qui revinrent de Babylone, selon l’ordre de leurs villes, de leurs familles et de leurs tribus. 5Des prêtres : Les enfants de Phinéès, fils d’Aaron ; Jésus ▼▼Autr. : Josué.
, fils de Josédec ; Joacim ▼▼Il n’est fait aucune mention de ce Joacim, ni par I Esdras, , 2, ni par Néhémie, , 7, dans ces deux endroits Zorobabel est nomme le premier, et beaucoup d’autres qui y sont aussi nommés, sont omis ici.
, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, de la maison de David, de la race de Pharès et de la tribu de Juda. 6Ce fut ce Zorobabel qui parla avec tant de sagesse en présence de Darius roi des Perses ▼▼Voy. le vers. 13 du ch. IV ci-dessus.
, la seconde année de son règne au premier mois, qui est celui de Nisan. 7Or voici ceux qui furent emmenés captifs de la Judée par Nabuchodonosor, roi de Babylone, qui revinrent à Jérusalem, 8et en Judée, chacun dans les villes et dans les départements d’où ils étaient ▼▼Voy. Néhémie, , 6.
; et qui suivirent Zorobabel et Jésus ▼▼Autr. : Josué, dans Néhémie, ibid.
, savoir : Néhémias, Aréorès, Elimeus, Emmanius, Mardochée, Béelsurus, Mechpsatochor, Oliorus. Emonia était un de leurs chefs ▼▼On ne sait point la raison de cette différence qui se trouve entre ces noms propres et ceux qui sont décrits dans le livre d’Esdras, I, , 2, et dans celui de Néhémie, , 7.
. 9Voici le nombre de tout le peuple d’Israël ▼▼Litt. : de leur nation.
et de leurs chefs. Les enfants de Pharès ▼▼Autr. : Pharos, ainsi on lit I Esdras, , et Néhémie, , 8. L’auteur de ce troisième livre l’a sans doute confondu avec Pharès, fils de Juda et de Thamar. (Gen. , 29.) — N’est-il pas plus probable que les copistes ont écrit Pharès au lieu de Pharos ? On leur impute des fautes plus difficile à commettre, et certes ce n’est pas sans raison.
, deux mille cent soixante-douze ▼▼C’est le même nombre que dans I Esdr., , 5, et dans Néh., , 8. Le grec ajoute ici : les enfants de Saphat, quatre cent soixante-douze. Ce Saphat peut-être le même que Sephalia ou Saphalia d’Esdr., I, , 4, et de Néh., , 9 ; mais le nombre de ces enfants est différent.
. 10Les enfants d’Arès ▼▼Peut-être est-ce le même qu’ Aréa ; mais le nombre de ces enfants ne se rapporte point au dénombrement fait dans I Esdr., , 5, ni dans Néh. , 10.
, trois mille cinquante-sept ▼▼Le grec n’en compte que sept cent cinquante-six. Le livre I d’Esdr., , 5, en comte sept cent soixante-quinze, et celui de Néh., , 10, six cent cinquante-deux.
. 11Les enfants de Phœmo ▼▼Phœmo est le même que Phaat-Moab, comme porte le grec, le I livre d’Esdr., ibid., 6, et celui de Néh., ibid.,11.
, cent quarante-deux. — Les enfants de Jésus et de Joabes ▼▼[ De Josué et de Joab., comme porte Néh., ibid., et comme s’il s’agissait de deux individus ; mais Esdr., ibid., dit : de Josué Joab, sans mettre la conjonction et entre les deux noms ; d’où il suit qu’ils appartiennent à un seul et même personnage Josué-Joab.]
, mille trois cent deux ▼▼Grec : Deux mille huit cent douze. Le livre d’Esdr., ibid., en compte autant, mais celui de Néh., ibid., deux mille huit cent dix-huit, et celui-ci ne se monte en tout qu’à mille quatre cent quarante-quatre.
. 12 ▼▼Les noms et le dénombrement des enfants de ceux qui suivent sont très-peu conformes au grec et à ce qui est rapporté dans les livres d’Esdr., I, , et de Néh., ; ils sont tous changés et altérés.
Les enfants de Demu ▼▼Le grec porte : des enfants d’Elam, douze cent cinquante-quatre ; ainsi Esdr., ibid., 7, et Néh., ibid., 12.
, deux mille quatre cent soixante-dix ▼▼Grec : des enfants de Zathui, neuf cent soixante-quinze. Autr. : Zethua, Esdr., ibid., 8, Néh., ibid., 13, porte huit cent quarante-cinq.
. Les enfants de Choraba, deux cent cinq ▼▼Grec : des enfants de Corbé, sept cent cinq.
. Les enfants de Banica, cent soixante-huit ▼▼Grec : six cent quarante-huit. Esdr., ibid., 10 : six cent quarante-deux.
. 13Les enfants de Bebech, quatre cent trois ▼▼Grec : de Bebaï, six cent trente-trois. Esdr., ibid., : Bebaï, six cent vingt-trois. Néh., ibid., 16 : six cent vingt-huit.
. Les enfants d’Archad ▼▼Grec : D’Argui, on lit d’Asgad dans Esdras, ibid., 12, et dans Néh., ibid., 17.
, quatre cent vingt-sept ▼▼Grec : treize cent vingt-deux. Dans Esdras, ibid., il y a douze cent vingt-deux ; et dans Néh., ibid, on compte : deux mille trois cent vingt-deux.
. 14Les enfants de Cham, trente-sept ▼▼Grec : Adollican, ainsi Esdras et Nehémie. On a supprimé ce nom Adoni, et l’on s’est trompé dans le nombre ; car le grec porte six cent trente-sept ; mais, au livre de Néh., il y a six cent soixante-sept, et celui d’Esdr., ibid., 13, porte àix cent soixante-six.
. Les enfants de Zoroar, deux mille soixante-sept ▼▼Il n’est fait aucune mention de celui-ci, ni dans le grec, ni dans les deux premiers livres d’Esdras ; mais en sa place on lit : Les enfants de Beguaï (ou Bagoï), selon le grec, deux mille soixante-six, ou deux mille cinquante-six, selon Esdr., ibid., 14. Peut-être y avait-il ces deux noms, ou que ce changement vient de la faute du copiste, car c’est même nombre d’enfants. Le livre de Néh. (II d’Esdr.), ibid., 19, en met deux mille soixante-sept.
. Les enfants d’Adin, quatre cent soixante-un ▼▼Grec et Esdr., ibid., 15 : quatre cent cinquante-quatre, ou six cent soixante-cinq, selon Néh., ibid., 20.
. 15Les enfants d’Aderectis ▼▼Grec : d’Aterezechias. Le livre d’Esdr., ibid., 16, dit : les enfants d’Ater, qui venaient d’Ezéchias ; celui de Néh., ibid., porte : les enfants d’Ater, fils d’Hézéchias.
, cent huit ▼▼Grec : quatre-vingt-douze ; mais il y a quatre-vingt-dix-huit dans Esdras et Néhémie.
. Les enfants de Ciaso et de Zelas, cent sept ▼▼Grec : De Kilan et d’Azea, soixante-sept. Depuis ce verset, on ne trouve presque aucun rapport des noms suivants et des nombres avec ceux des livres d’Esdras et de Néhémie.
. Les enfants d’Azoroc, quatre cent trente-neuf ▼▼Grec : d’Azaru, quatre cent trente-deux.
. 16Les enfants de Jedarboné, cent trente-deux ▼▼Ceci ne se trouve point dans le grec.
. Les enfants d’Ananias, cent trente ▼▼Grec : d’Annis, cent un.
. Les enfants d’Asoni, quatre vingt-dix ▼▼Grec : D’Arom, trente-deux, les fils de Bessaï, fils de Basai, trois cent vingt-trois. Il est dit simplement, dans Esdr., ibid., 17 Les enfants de Besaï, trois cent vingt-trois ; et dans celui de Néh., ibid., 23 : Les enfants de Besaï, trois cent vingt-quatre. Le grec ajoute à ceux-ci : les enfants d’Aarsiphurish, cent deux.
. 17 ▼▼Tout ce qui suit est entièrement différent du grec et des deux premiers livres d’Esdras, soit par la différence des leçons, soit par les changements que les copistes ont faits en transcrivant les noms propres et les nombres ; cependant on entrevoit aisément qu’on les a copiés sur les deux premiers livres d’Esdras. On peut les consulter.
Les enfants de Marsar, quatre cent vingt-deux. Les enfants de Zabarus, quatre-vingt-quinze. Les enfants de Sepolemon, cent vingt-trois. 18Les enfants de Nepopas, cinquante-cinq. Les enfants de Nechanatus, cent cinquante-huit. Les enfants de Cebethamus, cent trente-deux. 19Les enfants de Crearpatros, qui s’appelle aussi Enocadie et de Modie, quatre cent vingt-trois ; de Gramas et de Gabea, cent vingt-un ; 20De Besselon et de Ceaggé, soixante-cinq ; de Bastaro, cent vingt-deux. 21De Bechenobes, cinquante-cinq ; les enfants de Liptis, cent cinquante-cinq ; les enfants de Labonni, trois cent cinquante-sept. 22Les enfants de Sichem, trois cent soixante-dix. Les enfants de Suadon et de Cliomus, trois cent soixante-dix-huit : 23les enfants d’Ericus, deux mille cent quarante-cinq. Les enfants d’Anaas, trois cent soixante-dix. Les enfants des Prêtres ▼▼[Versets 24 et 25. Voy. 1 Esd. , 36-39, et Néh. , 59-42.]
: 24Les enfants de Jeddus, fils d’Euther, fils d’Eliasib, trois cent soixante-douze. Les enfants d’Emerus, deux cent cinquante-deux. 25Les enfants de Phasurii, trois cent cinquante-sept. Les enfants de Carée, deux cent vingt-sept. 26Les Lévites ▼▼Ib., 40, et Neh., ib., 42-44.
, les enfants de Jésus en Caduhel, Bamis, Serebias, et Edias, soixante-quatorze. Et le nombre de ceux qui étaient au-dessus de douze ans montait à trente mille quatre cent soixante-deux. 27Les garçons, les filles et les femmes, au nombre de quarante mille deux cent quarante-deux. 28Les enfants des prêtres, dont la fonction était de chanter dans le temple ▼▼Ib., 41, et Neh., ib., 44, 45.
: les enfants d’Asaph, cent vingt-huit. 29Les portiers ▼▼Ib., 42, et Neh. ib.,46.
: les enfants d’Esmenni, d’Aser, d’Amon, d’Accuba, de Topa, de Tobi, tous au nombre de cent trente-neuf. 30Les prêtres ▼▼[Depuis ici jusques et y comprisleverset 35, il s’agit des Nathinéens, et tout ce passage est pa-
servant au temple : les enfants de Sel, les enfants de Gaspha, les enfants de Tobloch, les enfants de Carie, les enfants de Su, les enfants de Hellu, les enfants de Labana, les enfants d’Armacha, les enfants d’Accub, les enfants d’Utha, les enfants de Cetha, les enfants d’Aggab, les enfants d’Obaï, les enfants d’Anani, les enfants de Canna, les enfants de Geddu, 31les enfants d’An, les enfants de Raddin, les enfants de Desanon, les enfants de Nachoba, les enfants Caseba, les enfants de Gazé, les enfants d’Ozui, les enfants de Sinoné, les enfants d’Attré, les enfants d’Hasten, les enfants d’Asiana, les enfants de Manei, les enfants de Nasissim, les enfants d’Accusu, les enfants d’Agista, les enfants d’Azui, les enfants de Favon, les enfants de Phasalon, 32les enfants de Meedda, les enfants de Phusa, les enfants de Carée, les enfants de Barcus, les enfants de Sarée, les enfants de Coësi, les enfants de Nasir, les enfants d’Agisti, les enfants de Pedon, 33les enfants de Salomon son fils, les enfants d’Asophot, les enfants de Phasida, les enfants de Celi, les enfants de Dedon, * les enfants de Gaddahel, les enfants de Sephegi, 34les enfants d’Aggia, les enfants Sachareth, les enfants de Sabathen, les enfants de Caroneth, les enfants de Malsith, les enfants d’Amas, les enfants de Sasus, les enfants d’Addus, les enfants de Suba, les enfants d’Eura, les enfants de Rahotis, les enfants de Phasphat, les enfants de Malmon. 35Tous les ministres ▼▼Ce sont les Nathinéens. Voy. la note précédente.
du temple et les serviteurs de Salomon ▼▼[I Esdras, , 58, et Néhém. , 60, disent : Et les enfants des serviteurs de Salomon, c’est-à-dire les descendants de ces divers Cananéens que Salomon fournit et assujettit aux travaux les plus pénibles et les plus bas, pour en affranchir les Israélites (IV Reg. ix, 20-22). Je ne crois pas qu’il faille, comme D. Calmet l’a fait, les confondre avec les Nathinéens.]
étaient au nombre de quatre cent quatre-vingt-deux. 36Voici ▼▼[Tout ce qui suit jusqu’au verset 46, y compris, est parallèle à I Esdras, , 59-70, et à Néh. , 61-73. On peut comparer les trois récits et remarquer en quoi ils s’accordent et en quoi ils diffèrent.
ceux qui vinrent de Thelmela et de Telharsa, sous la conduite de Carmellam et de Careth, 37et qui ne purent faire connaître ni leurs villes, ni leurs familles, pour prouver qu’ils étaient du peuple d’Israël : les enfants de Dalari, de Tubal et de Nechodaïci. 38Parmi les prêtres qui exerçaient leurs fonctions, on ne trouva point les enfants d’Obia, d’Achisos et d’Addin, qui épousa une des filles de Phargeleu. 39Ses enfants furent appelés de son nom ; mais, n’ayant point été trouvés sur les registres, ils furent privés des fonctions du sacerdoce. 40Et (Nehemias et) Astharas ▼▼Ainsi porte le Grec. La version latine a : Et dixit illis Nehemias et Astharas. Les livres d’Esdras et de Néhémie, de notre Vulgate ont : Et dixit Athersata eis. Il est évident que l’auteur avait écrit : Et dixit Astharas, le mot dixi qui est au singulier, le prouve. Je pense que le nom de Nehemias et la conjonction et ont été successivement introduits dans sa phrase par les copistes. Il est dit dans le livre de Néhémie, , 9 : Mais Néhémie, qui est le même qu’Athersata…, c’est-à-dire, qui est le même que le… (par exemple le gouverneur, en supposant que le mot exprime une dignité) ; d’après cela, un copiste a pu comprendre qu’il s’agissait ici de Néhémie et il a écrit son nom : Néhémie, gouverneur ou, etc. un autre, prenant le mot Atharas pour un nom d’homme et voyant deux noms, aura mis la conjonction et entre eux. Mais ici, ce n’est point de Néhémie qu’il est question, c’est de Zorobabel. Le copiste qui a écrit Néhémie s’est donc trompé. Les commentateurs, expliquant le texte parallèle d’Esdras, I, , 63, ont cru aussi qu’il s’agissait de Néhémie ; ils se sont donc trompés comme ce copiste. Le mot Athersata se rencontre quatre fois dans l’Écriture. D’abord ici, I Esdras, , 63, et dans Néhémie, , 65, et ne peut s’entendre que de Zorobabel, comme on le voit dans le verset 2 de ce même chapitre d’Esdras et par le 7 du même chapitre de Néhémie, et par les versets 48, 56 et 68 ci-après, parallèles à I Esdras, , 2, 8, et , 2. En troisième lieu, dans Néhémie, , 70, où il ne peut encore désigner que Zorobabel, ce verset étant parallèle à I Esdras, , 69. Enfin ce mot se trouve pour la dernière fois dans Néhémie, , 9, où il suit le nom même de Néhémie. Ainsi, copistes du troisième livre d’Esdras et commentateurs des deux premiers, qui ont vu Néhémie dans Athersata, ailleurs que dans le dernier endroit, se sont également trompés. Mais que signifie le mot Astharas ? On ne le sait pas ; et le mot Athersuta ? On l’ignore aussi. Ce mot n’est pas hébreu ; les commentateurs, persuadés qu’il ne désignait que Néhémie, et considérant que Néhémie avait été échanson du roi de Perse (Neh. , 11 et , 4), ont cru qu’il exprimait cette dignité et ont trouvé qu’en effet il voulait dire échanson du roi. Je n’en crois rien, parce que Zorobabel plus souvent désigné par le même mot, avant même que Néhémie fût né, n’avait point été échanson.
leur dit s’abstenir de la participation des choses saintes ▼▼Autr. : de ne point manger des choses sacrées. Ainsi I Esdras, , 63, et Neh., , 65. C’est-à-dire des victimes offertes, comme avaient le droit d’en manger ceux dont les généalogies prouvaient qu’ils étaient prêtres.
, jusqu’à ce qu’il s’élevât un souverain pontife rempli de science et de vérité ▼▼[Autr. : docte et parfait ou éclairé, comme disent Esdr. et Neh. selon la Vulgate ; ou Qui portât l’Urin et Tummim, selon l’hébreu] ; c’est-à-dire : qui pût démêler leurs généalogies et justifier s’ils étaient de la race sacerdotale, [ou plutôt : qui put décider cette difficulté, non par l’examen des généalogies, puisqu’elles étaient perdues, mais en consultant la volonté de Dieu au moyen de l’Urim et Thummim.
. 41Or tous les enfants d’Israël se montaient à quarante-deux mille trois cent quarante ▼▼Grec : Quarante-deux mille trois cent soixante ; ainsi Esdras et Néh. Il faut qu’il y ait erreur dans ce copiste, puisque, dans le dénombrement des tribus particulières, on ne trouve que onze mille quatre cent quatre personnes, et qu’en y ajoutant les deux dénombrements généraux des vers. 26 et 27 précédents, on trouve soixante-dix mille sept cent quatre ; ainsi, le tout irait à quatre-vingt-deux mille cent huit personnes.
; 42sans les serviteurs et les servantes qui étaient au nombre de sept mille trois cent trente-sept, outre deux cent soixante-cinq ▼▼Grec et Néhém. deux cent quarante-cinq ; mais Esdr. deux cents.
chantres de l’un et de l’autre sexe. 43Ils menaient avec eux quatre cent trente-cinq chameaux, sept mille trente-six chevaux, deux cent mille quarante-cinq mulets, et cinq mille vingt-cinq bêtes portant le joug. 44Quelques-uns des chefs des familles étant arrivés à Jérusalem, au lieu où avait été le temple, firent vœu de rebâtir le temple en la même place où il était auparavant, selon leur pouvoir, 45et de mettre dans le trésor, pour les ouvrages du saint temple, douze mille mines d’or, et cinq mille d’argent ▼▼Le grec porte : Mille mines d’or et cinq mille mines d’argent, mais I Esdras , 69 : soixante-un mille dragmes d’or et cinq mille mines d’argent ; et Néhémie, , 71 : Vingt mille dragmes d’or et deux mille deux cents mines d’argent. La mine d’or, selon quelques-uns, valant six cent quatre-vingt-quinze livres six sols trois deniers de notre monnaie, ces douze mille mines peuvent être évaluées environ à huit cent quarante mille livres, et la mine d’argent, valant à proportion cinquante-sept livres six sols quelques deniers, les cinq mille mines d’argent peuvent être évaluées à deux cent quatre-vingt mille livres. Dans l’explication d’Esdras, I, , 69, on les a évaluées à quatre cent soixante-deux mille sept cent quatorze livres, sur le pied de quatre-vingt-douze livres dix sols dix deniers la mine.
, avec cent robes sacerdotales. 46Les prêtres, les lévites, les chantres sacrés, les portiers, et tout le peuple d’Israël demeuraient tous dans Jérusalem et dans les villes voisines. 47 ▼▼Ceci ; jusqu’au verset 65 y compris, est extrait et copié sur I Esd. , 1-13.
Et étant enfin rentrés dans leurs anciens héritages vers le commencement du septième mois ▼▼Nommé Tisri, ou Ethanim, qui correspond en partie aux mois de septembre et d’octobre. Le 15 de ce mois il était ordonné par la loi, Levitiq. , 39, de célébrer la fête des Tabernacles. Voy. le v. 51 ci-après.
, ils s’assemblèrent tous avec un même cœur dans le parvis de la porte orientale. 48Alors Jésus, fils de Josedec, et les prêtres, ses frères, Zorobabel, fils de Salathiel, et ses frères, préparèrent l’autel, 49pour y offrir les holocaustes, conformément à ce que Moïse, l’homme de Dien, avait ordonné dans le livre de la loi ▼▼Levit., ibid., touchant la célébration de la fête des Tabernacles.
. 50Il s’y trouva des gens de toutes les autres nations de la terre. Ils (les Juifs) dressèrent autel en sa première place ▼▼Pendant que tous les peuples dont ils étaient environnés s’efforçaient de les en empêcher. Ainsi I Esd. , 3. L’Hébreu dit : Mais dans la terreur que leur inspiraient les peuples voisins.
, et offrirent au Seigneur les victimes et les holocaustes du matin. 51Ils célébrèrent avec beaucoup de solennité la fête des Tabernacles, et les sacrifices du soir et du matin, ainsi qu’il est ordonné dans la loi ▼▼Levit., ibid.; Nomb. , 12 et suiv.
. 52Ils firent les oblations prescrites, les sacrifices du sabbat, des premiers jours du mois et de toutes les fêtes solennelles ▼▼C’est-à-dire que depuis ce jour ils commencèrent à célébrer et à observer toutes les fêtes marquées par la loi et toutes les autres cérémonies qu’ils avaient interrompues pendant le temps de leur captivité.
. 53Et tous ceux qui avaient fait des vœux au Seigneur, commencèrent à lui offrir des sacrifices, depuis le premier jour du septième mois ▼▼Litt. : Depuis la Néoménie, mot grec qui signifie premier jour de la lune, selon laquelle les Juifs comptaient leurs mois.
, quoiqu’on n’eût point encore jeté les premiers fondements du temple. 54Ils distribuèrent avec joie aux tailleurs de pierre ▼▼Et aux maçons, ajoute 1 Esd. , 7, qui n’a pas les charpentiers.
et aux charpentiers, de l’argent et toutes sortes de nourritures ▼▼Litt. : À boire et à manger. Voy. Esd., ibid.
. 55Ils fournirent aussi aux Tyriens et aux Sidoniens des chariots ▼▼Voy. Esdras, ibid. Il Parle seulement de vivres.
pour aller chercher au Liban des poutres de cèdre, et les conduire ensuite sur des radeaux jusqu’au port de Joppé, ainsi que le portait l’ordonnance du roi Cyrus. 56Zorobabel, fils de Salathiel, Josué, fils de Josedec et leurs frères, les prêtres, les lévites, tous ceux enfin qui étaient revenus de Babylone, s’étant assemblés à Jérusalem le second mois ▼▼Dans le grec et selon ce qui est rapporté, Esdras, ibid. 8, le second mois n’a point de rapport à l’année de leur retour, mais à l’année des Juifs, qui commençait en mars : ainsi, selon les Hébreux, c’était le mois appelé I-iar.
de la seconde année depuis leur retour, 57ils jetèrent les fondements du temple au temps de la nouvelle lune ▼▼Le premier jour du second mois. Voy. la note précédente.
du second mois ; 58et établirent des lévites, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, pour servir dans le temple à toutes sortes de fonctions. Alors Jésus se présenta ferme avec son fils ▼▼Le grec porte : Cadmiel, son frère (de Jésus), et les enfants d’Emadabun, les fils de Joda, les fils d’Eliadud, et ses frères. Voy. I Esdras , 9.
et les lévites ; tous animés d’un même esprit s’employaient avec joie ▼▼Litt. : Unanimement. Autr. : comme un seul homme ; ainsi porte Esd., ibid.
à toutes les fonctions du temple, et à l’observation de la loi. 59Les prêtres revêtus de leurs ornements se présentèrent ▼▼ Steterunt : ce mot est aussi dans la Vulgate, Esdras, ibid., 10 ; l’hébreu a constituerunt.
avec leurs trompettes ; et les lévites, fils d’Asaph, avec des cymbales. 60Et louant tous le Seigneur, ils bénissaient son nom avec les paroles de David, roi d’Israël ; 61et chantaient ce cantique au Seigneur : Que sa bonté et sa gloire s’étendront à jamais sur Israël. 62Tout le peuple mêlait sa voix au son des trompettes, et bénissait le Seigneur, qui permettait enfin qu’on relevât son temple. 63Et plusieurs des prêtres, des lévites et des chefs de famille qui avaient vu le premier temple ▼▼[Voy. I Esdras 11, 12. Sur ce verset 63 on lit dans la Bible de Vence la note qui suit : « Il faut que ces hommes fussent âgés de 65 à 70 ans, puisqu’il y avait 60 ans que le premier temple avait été détruit, et qu’il y avait 70 ans que le peuple avait été emmené en captivité. Je vais rapporter les époques telles qu’elles sont fixées dans l’ Art de vérifier les dates. Les 70 années de captivité commencent à l’an 606 avant l’ère vulgaire, et finissent à l’an 536. Les fondements du temple furent posés en l’année suivante, 535 ; à cette époque il n’y avait que 52 ans que le temple avait été incendié par Nabuzardan, l’an 587. Ainsi les hommes qui étaient âgés de 70 ans lorsque les fondements du temple eurent été posés, avaient 19 ans lorsque cet édifice fut livré aux flammes].
, 64Considérant les fondements de celui-ci, jetaient de grands cris mêlés de larmes, pendant que d’autres, élevant leurs voix, poussaient en l’air des cris de réjouissance. 65Et on ne pouvait discerner les cris de joie d’avec les plaintes de ceux qui pleuraient, parce que tout était confus dans cette grande clameur du peuple, et l’éclat en retentissait bien loin. 66 ▼▼Ceci, jusqu’à la fin du chapitre, est extrait et copie sur Esdras, , 1-5.
Au bruit confus de toutes ces réjouissances, les ennemis de Juda et de Benjamin vinrent demander quel en était le sujet. 67Et ayant appris que les Israélites, revenus de captivité, bâtissaient un temple au Seigneur le Dieu d’Israël, 68ils vinrent trouver Zorobabel, Jésus et les chefs de famille, et leur dirent : Souffrez que nous bâtissions ce temple avec vous ; 69Parce que nous connaissons aussi votre Dieu, et nous l’avons toujours servi depuis que Asbarazeth ▼▼Autr. : Asor-Haddan ou Assaradon. On le croit fils de Salmanasar, etc. [Il est nommé Asor-Haddan par I Esd. , 2, et Asor-Addon dans IV Reg. , 37, et par Isaïe. , 58 ; il était le troisième fils de Sennachérib (et non pas de Salmanasar), comme le disent ces mêmes textes. [Voy. l’Histoire de l’Ancien Testament, par M. James, liv. VI, ch. , n. 6, tom. I, p. 25 col. 1 et 2.]
, roi d’Assyrie, nous a transportés dans ce pays. 70Alors Zorobabel, Jésus, et les chefs des familles leur dirent : 71Nous ne pouvons permettre que vous nous aidiez à bâtir un temple au Seigneur, le Dieu d’Israël ; mais nous le bâtirons seuls, comme Cyrus, roi des Perses, nous l’a ordonné. 72Cependant les peuples voisins inquiétaient les Juifs, détruisaient les ouvrages, leur dressaient des embûches, et venaient avec main forte troubler leurs travaux ▼▼Ceci arriva la troisième année de l’empire de Cyrus, l’an 534 [ou 555. Voy. la note 683] avant notre ère, et c’est à cette époque que l’on commence à compter les trois semaines de pleurs et de désolation prédites par Daniel, , 2.
. 73Ils empêchèrent par ces violences que le temple ne fût achevé du temps de Cyrus ; ainsi cet ouvrage fut interrompu l’espace de deux ans, jusqu’au règne de Darius ▼▼Ceci est rapporté au premier livre d’Esdras, , 24. Cette interruption dura près de 12 ans : car Darius ne succéda point immédiatement à Cyrus. L’auteur de ce livre omet ici tout ce qui est rapporté aux versets 6-23 du même chapitre. [L’interruption dans la reconstruction du temple dura depuis l’an 535 jusqu’à l’an 520, c’est-à-dire de quatorze à quinze ans. Cyrus mourut en 529 ; Cambyse, son fils, lui succéda, et le travail qui demeura suspendu pendant son règne et celui du faux Smerdis, ne fut repris que la deuxième année (Infra, , 1, et I Esdras , 24) du règne de Darius, fils d’Hystaspe, l’an 520. Voy. l’Histoire de l’Ancien Testament, par M. James, liv. vi, chap. 1, n. 7 et suiv., et ch. , n. 1, tom. II, p. 105 et suiv.]
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