‏ Psalms 138

Omniscience de Dieu. Malheur aux méchants qui croient se soustraire à sa lumière infinie.

1Seigneur, vous m’avez éprouvé, et vous m’avez connu ; 2Vous connaissez mon repos et mon réveil
Dieu sonde les reins, c’est-à-dire les pensées, les désirs, les sentiments les plus intimes, tout l’intérieur de l’homme.
;
3Vous avez compris de loin toutes mes pensées ; vous avez recherché mon sentier et le fil de ma vie. 4Et vous avez prévu toutes mes voies, et reconnu que sur ma langue il n’est point de paroles iniques. 5Voilà, ô Seigneur ; que vous savez toutes les choses de la fin et du commencement ; vous m’avez formé, et vous avez posé sur moi votre main. 6Votre science sur moi est admirable et pleine de force, et je ne puis en approcher
Ce vœu est une prophétie.
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7Où aller pour fuir votre esprit ? où me réfugier pour échapper à votre face ? 8Si je monte au ciel, vous y êtes ; si je descends en enfer, vous y êtes présent. 9Si, dès l’aurore, je déploie mes ailes et que je m’abrite aux extrémités de la mer, 10Là encore votre main me conduit, et votre droite me retient. 11Et j’ai dit : Peut-être les ténèbres me cacheront-elles
Littéralement : Marcheront sur moi.
; et la nuit a été lumière sur mes voluptés.
12Car pour vous, les ténèbres ne sont point ténèbres, et la nuit brille autant que le jour. Les ténèbres sont pour vous comme la lumière du jour. 13Seigneur, vous êtes maître de mes reins
Dieu sonde les reins, c’est-à-dire les pensées, les désirs, les sentiments les plus intimes, tout l’intérieur de l’homme.
; vous m’avez pris dès le sein de ma mère.
14Je vous rendrai gloire, parce que vos prodiges ont un éclat terrible ; vos œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait bien. 15Mes os ne vous sont point cachés, puisque vous les avez cachés vous-même ; ni ma substance, quoique
Qui est cachée aux yeux des hommes, comme si elle était au fond de la terre.
perdue au fond de la terre.
16Vos yeux m’ont vu quand j’étais encore informe, et les hommes sont tous inscrits sur votre livre ; ils se forment jour par jour, et nul n’y échappe
La race s’éteindra ; il y a dans le grec, et nul parmi eux ou pour tenir lieu d’eux ; c’est-à-dire que toute vie sera éteinte sur la terre. Enfin et ne naîtra sont sous-entendus.
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17J’ai beaucoup honoré vos amis, ô mon Dieu, et leur empire s’est grandement affermi. 18J’en ferai le dénombrement, et ils seront plus nombreux que les sables. Je m’éveille
Se reporter au verset 2 ; ce réveil peut s’entendre de la résurrection embryon, vivant, mort, ressuscité, l’homme est toujours avec Dieu, et va par lui.
, et je suis encore avec vous.
19O Dieu, si vous tuez les pécheurs !… Détournez-vous de moi, hommes de sang. 20Car, Seigneur, vous dites en votre pensée : Ils prendront vainement tes cités
Les Assyriens, les Babyloniens ont en vain pris les villes de Juda, ils n’ont point détruit la loi.
.
21Seigneur, n’ai-je point haï ceux qui vous haïssent, et ne me suis-je pas consumé en voyant vos ennemis ? 22Je les ai haïs d’une haine parfaite ; ils sont devenus mes ennemis. 23Éprouvez-moi, mon Dieu, et connaissez mon cœur ; sondez-moi, et connaissez mes sentiers
Mes pensées et mes actions.
.
24Et voyez s’il est en moi quelque voie d’iniquité, et conduisez-moi dans la voie éternelle.
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