Song of Solomon 2
1Je suis la fleur des champs et le lis des vallées. 2Comme le lis des vallées au milieu des épines, est ainsi ma bien-aimée au milieu des jeunes filles. 3Comme le pommier parmi les arbres de la forêt, ainsi est mon frère bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré son ombre, et je m’y suis assise, et son fruit est doux à mon palais. 4Introduisez-moi dans le cellier au vin ; faites-y venir ma bien-aimée. 5Soutenez-moi avec des parfums ; entourez-moi de fruits, car je suis blessée d’amour. 6Sa main gauche sera sous ma tête, et de sa droite il m’embrassera ▼▼Voy. Prov., III, 46.
. 7Filles de Jérusalem, je vous adjure, par les puissances et les vertus de la campagne ▼▼Symbole des patriarches, des prophètes et des apôtres.
, n’éveillez pas, ne réveillez pas ma bien-aimée, qu’elle-même ne le désire. 8C’est la voix de mon bien-aimé ; le voilà qui vient en bondissant sur les monts, en franchissant les collines. 9Mon frère bien-aimé ressemble au chevreuil ou au jeune faon sur les montagnes de Béthel. Le voilà derrière notre mur ; il se penche par la fenêtre, il regarde à travers le treillis. 10Mon frère bien-aimé me parle, et me dit : Lève-toi, ma bien-aimée ; viens, ô ma belle, ô ma colombe. 11Car voilà que l’hiver est passé ; la pluie s’en est allée, elle est partie ▼▼Symbole d’une naissance nouvelle opérée par la venue de Jésus-Christ.
. 12Les fleurs se montrent sur la terre ; le temps de tailler est venu ; le roucoulement de la tourterelle s’entend sur notre terre. 13Les jeunes figues montrent leurs bourgeons ; les vignes sont en fleur et donnent leur parfum ▼▼Symbole des premières vertus évangéliques et des premiers martyres.
. Lève-toi, ma bien-aimée ; viens, ô ma belle, ô ma colombe. Viens, 14Toi ma colombe, à l’abri sous les roches, dans le creux des murs. Montre-moi ton visage, que j’entende ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est plein de grâces. 15Prenez les jeunes renards, qui ravagent les vignes, quand nos vignes sont en fleur ▼▼Symbole des persécutions, des schismes et des hérésies.
. 16Mon frère bien-aimé est à moi, et moi à lui ; et il fait paître son troupeau parmi les lis, 17Jusqu’à ce que se lèvent les premières brises du jour et que les ténèbres se dissipent. Reviens, mon frère bien-aimé ; accours comme le chevreuil ou le jeune faon sur les ravins des montagnes.
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