‏ Job 26

1Or
Job le raille, parce qu’il vient au secours de Dieu ; lui-même exalte la puissance du Seigneur.
Job, reprenant, dit :
2À quoi t’adjoins-tu ? qui crois-tu devoir secourir ? n’est-ce pas celui dont la puissance est infinie, dont le bras est tout-puissant ? 3Qui veux-tu conseiller ? n’est-ce pas celui en qui est toute sagesse ? A qui offres-tu tes services ? n’est-ce pas à celui dont la force est immense ? 4À qui adresses-tu tes paroles ? n’est-ce pas à celui de qui est sorti le souffle qui s’exhale de ton sein
Dieu, répond Job, n’a pas besoin de votre fausse et injuste justification de sa providence, lui qui est tout-puissant et qui sait tout.
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5Est-ce que les géants enfanteront encore de dessous les eaux ainsi que leurs voisins
Ainsi que ceux qui habitent dans le voisinage des eaux. N’est-ce pas lui qui a réduit à néant la puissance redoutable des géants en les abimant dans le déluge et dans les enfers ? La puissance de Dieu s’étend non-seulement au ciel et sur la terre, mais dans l’autre monde, où se réparent les injustices de celui-ci.
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6L’enfer est nu devant les yeux du Seigneur, et la perdition n’a pas de voile
Dieu, qui sait tout, est le seul juge compétent de toutes les àmes qui périssent.
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7Il a étendu le septentrion sur le vide ; il a suspendu la terre sur le néant
Sa toute-puissance tient la terre suspendue dans le vide.
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8Il enchaîne la pluie dans ses nuées, et les nuages cessent de se fendre sous lui. 9C’est lui qui tient affermie la face de son trône qu’il voile de ses nuées
Son trône est le firmament, dont la solidité vient de Dieu.
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10Son commandement trace un cercle sur la surface des eaux, jusqu’à l’endroit où la lumière finit avec les ténèbres
Dieu a tracé et maintient sur l’Océan le cercle de l’horizon, pour la succession du jour et de la nuit.
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11C’est lui qui a fondé les colonnes du ciel, et à ses reproches elles ont été saisies d’épouvante. 12Sa force a calmé les flots, et sa science, le monstre marin
Vulgate : il a dompté le superbe. Dans le style biblique, la mer, c’est le siècle ; et les monstres marins, les puissants orgueilleux.
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13Les parvis mêmes du ciel le redoutent ; d’un seul mot il a tué le dragon apostat
Les étoiles du ciel signifient les anges ; le dragon apostat est Lucifer.
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14C’est là une partie de ses voies, et ce que nous avons ouï n’est qu’une goutte de sa parole ; mais la force de son tonnerre, lorsqu’il la fera entendre, qui pourra la supporter
Si ce peu que nous savons de ses œuvres nous met dans la stupéfaction, qui pourra supporter les grands effets de sa toute-puissance ?
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